Les fraises c’est très important.

Ça fait plusieurs années qu’on fait pousser des fraises, l’an dernier elles étaient nombreuses mais trop petites car j’avais mis trop d’engrais (l’azote rend les fraises petites), les années précédentes on en avait tout simplement pas eu assez et c’était décevant.

Un des soucis l’an dernier était aussi qu’un des bacs donnait beaucoup moins de fraises que l’autre. Il était sec plus vite et des fraisiers y sont morts de soif alors que j’arrosais avec attention, je ne sais pas pourquoi, peut être que c’est trop exposé ou que le sol n’y est pas assez profond, aucune idée.

L’idée c’était donc d’optimiser tout ça en transplantant les fraisiers vers le bac où les fraises étaient les plus belles, de bien les aligner, de bien égaliser et de bien travailler le sol.

Donc ce matin j’ai déterré les 40 fraisiers des deux bacs, certain ont été assez abimés dans l’opération, d’autres sont des rejets qui n’ont parfois jamais donné de Fraises. J’ai essayé de bien les trier, d’enlever les feuilles et les stolons morts.

les 40 fraisiers pas encore taillés

Puis j’ai retourné la terre du bac à la fourche. J’y ai ensuite déposé une couche de terre de compost du tas. En effet cette terre a donné de super résultats pour les salades et le conconbre, les fraises sont censées aimer l’aerobie et l’humus, ça devrait être parfait pour elles.

J’ai pas mal creusé, et portant il n’y a que quelques centimètres d’épaisseur dans le bac.

Pour avoir un sol plus lisse et plus épais j’ai ensuite déposé toute la terre de taupinière que j’avais recueilli en enlevant les (putains) de taupinières de la taupe de la pelouse. En effet cette terre est pratique car elle est très fine et facile à utiliser pour égaliser. J’ai bien damé le tout ensuite, recouvrir l’humus c’est ce que j’avais déjà fait avec succès pour les salades ou le concombre, ça permet de garder l’air et les nutriments là ou les plantes en ont besoin.

C’est vraiment bien propre, je regrette juste qu’il n’y ait pas plus d’épaisseur de compost en dessous.

Puis j’ai tout recouvert d’un géotextile.

à la bonne longueur avec 6 piquets dans les coins et la longueur.
Il y avait une grosse araignée sur le rouleau, 4 ou 5 cm de diamètre, j’en avais rarement vu de si grosses avant ça.

Le plus galère ça a été de percer la bâche et d’y planter les plants, j’y ai passé quasi 3 heures. J’ai groupé par 3 les plants avec le moins de racines le long de la ligne à l’ombre. C’est la partie la moins exposée, donc si ça crève ou que ça prend pas ça sera moins décevant.

Puis j’ai deposé une bonne couche de paillis de chanvre, 1 à 2 cm, pour bien égaliser la surface, protéger du gel et de la sécheresse.

c’est beau 30 bottes de fraisiers, et ça fait rêver.

C’est vraiment nickel, avec le chanvre et la bâche ça restera chaud en hiver, sans mauvaises herbes, protégé du tassement, ça s’assèchera moins vite l’été et ça sera plus facile à entretenir.

Ça sera juste chiant si je dois rajouter ou remplacer des fraisiers, parce qu’il faut éviter de mettre de la terre partout dessus.

J’espère vraiment que cette année les plants vont bien pousser, et me donner plein de grosses fraises cette année, parce que les fraises c’est le plus important.